Bien-être à la VUB : le recteur Jan Danckaert nous dit tout. - AG Employee Benefits
The VUB provides its staff members with income protection insurance.

Publié le 22-09-2022

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Interview Recteur Jan Danckaert

​​​​​​​Zoom sur le bien-être à la VUB

​La VUB – Vrije Universiteit Brussel - offre une assurance revenu garanti à l'ensemble de sa research community pour éviter à ses chercheurs tout souci financier s'ils venaient à être malades pour une longue durée. Cependant, ce n'est pas la seule mesure prise par l'université dans l'intérêt de ses collaborateurs et de ses étudiants, loin de là. Jan Danckaert, recteur de la VUB, nous expose, en exclusivité, les principaux aspects de la politique de bien-être de l'université.

Avant tout, nous tenons à exprimer notre sympathie à l'ensemble du personnel de l'université suite au décès de Caroline Pauwels, rectrice honoraire de la VUB. Grâce à ses convictions et ses valeurs humanistes, elle a su faire de l'université une communauté chaleureuse. Le bien-être du personnel et des étudiants est plus que jamais au cœur de votre vision et de votre politique. Quel regard portez-vous sur l'évolution de cette stratégie à plus long terme ?

« Dès son entrée en service en 2016, la rectrice honoraire Caroline Pauwels a été claire quant au positionnement de la VUB en interne : chaleureuse, ouverte, académique et connectée à la société bruxelloise métropolitaine, internationale et multilingue. Ces valeurs humanistes sont inscrites dans l'ADN de l'université depuis la fondation de l'ULB en 1834, dont nous sommes issus à la suite de réformes de l'État.

Caroline a su donner vie à ce message humaniste de manière ludique, l'actualiser et le diffuser, y compris à l'extérieur. Au vu des nombreuses marques de sympathie que nous avons reçues, nous constatons que de nombreuses personnes - même sans lien avec l'université - se reconnaissent dans ces valeurs. Nous continuerons donc certainement à les inclure dans notre politique. 

L'université est un grand employeur. Nous comptons plus de 3.500 collaborateurs aux profils très variés : du personnel de cuisine et d'entretien aux chercheurs et professeurs. Au cours de ma carrière - j'ai occupé plusieurs postes décisionnels -, j'ai pu constater que la majeure partie de ces personnes aiment travailler à la VUB. Bien sûr, comme dans toutes les entreprises, nous devons assurer la faisabilité du travail, promouvoir le bien-être général et reconnaître et valoriser correctement les résultats des travailleurs. 

Pour l'heure, nous sommes en pleine révision de notre politique de connaissance et d'évaluation, qui était jusqu'à présent très compétitive. En supprimant les quotas du nombre de promotions, les personnes qui y ont droit ne seront plus en concurrence avec leurs collègues. Certes, cette adaptation peut allonger quelque peu les délais pour une promotion, mais elle augmente aussi le bien-être et améliore l'ambiance au travail. Les propositions relatives à cette nouvelle politique de promotion - et leur budget - existent déjà sur le papier. Nous devons maintenant encore les négocier et les approuver. Nous espérons pouvoir les mettre en œuvre à la fin de l'année académique.

Par ailleurs, la pandémie n'a pas été de tout repos. Du jour au lendemain, tout a dû se faire en ligne, et la transition a été brutale. Nous y sommes assez bien parvenus, mais au prix de nombreux efforts. Les enseignants ont dû numériser leurs cours tout en gardant leurs propres enfants. En conséquence, certains ont dépassé leurs limites. Je m'attends, après les sept vagues de coronavirus, à une « vague de bien-être », à savoir des personnes qui décompresseront maintenant que le taux d'adrénaline diminue et que le sentiment d'urgence disparaît... Et nous devons nous y préparer dès maintenant ! Pour certains, une bonne conversation suffira. Pour d'autres, je pense que d'autres mesures s'imposeront. 

Nous remarquons également que le rendement scolaire - le nombre de matières qu'un étudiant réussit par rapport au nombre total - est resté assez stable pendant la pandémie, mais il part maintenant à la baisse. L'effort d'étude s’affaiblit, tant par rapport à la pandémie qu'avant 
celle-ci. Les étudiants ont su conserver leur motivation pendant une longue période, mais elle fait maintenant place à la vie estudiantine et à toutes ses tentations. C'est un autre point d'attention. »


Ces dernières années, la presse a régulièrement évoqué des faits de harcèlement. La VUB n'a pas été épargnée non plus. Ici, le mot-clé est la prévention. Souhaitez-vous modifier ou ajouter quelque chose à ce niveau ?

​« La prévention est en effet cruciale. Nous devons continuer à sensibiliser les étudiants et le personnel à cette problématique pour qu'ils signalent ces faits. Nous devons veiller à ce que notre ligne d'assistance soit encore mieux connue et accessible, et à ce que nous fournissions de bons conseils à nos interlocuteurs tout au long du processus. Nous avons appris au cours des derniers mois qu'une bonne communication et un bon accompagnement des interlocuteurs sont primordiaux. Ils doivent savoir ce qu'il advient de leur signalement et s'ils doivent déposer une plainte externe, par exemple s'il s'agit de faits punissables. Nous avons des médiateurs et des personnes de confiance. Eux aussi doivent être davantage connus. Nous organisons des formations afin que toute personne qui n'est pas une victime directe puisse aussi signaler des faits de harcèlement. Nous continuerons bien entendu à renforcer notre politique de prévention.
 
Dans une communauté comme la nôtre, qui compte 19.000 étudiants et quelque 3.500 collaborateurs, il arrive malheureusement que les choses tournent mal et nous devons alors être prêts à assumer nos responsabilités. La communauté universitaire et la société n'en attendent pas moins de nous. 

En février, nous avons lancé quatre groupes de travail pour examiner nos procédures disciplinaires, notre ligne d'assistance et notre communication. Ces groupes formulent également des recommandations sur les relations interpersonnelles au travail, et pas mal d'avancées ont été réalisées dans ce domaine. Toutes les propositions de ces groupes de travail sont soumises à un groupe de réflexion composé exclusivement d'experts externes, tels que le psychiatre Peter Adriaenssens, l'avocate Christine Mussche, des magistrats... bref, des personnes ayant l'expérience du terrain. Nous avons déjà reçu plusieurs commentaires intéressants et nous allons mettre en œuvre ces recommandations. Les premiers changements entreront en vigueur au début de l'année académique. D'autres recommandations prennent plus de temps, comme les modifications de règlements qui sont d'abord soumises aux délégations syndicales. 

Si tout se passe bien, nous aurons des procédures de signalement encore plus claires et accessibles dès le début de l'année académique, avec de meilleurs conseils et informations sur toutes les possibilités ainsi que sur la durée de certains processus - les procédures formelles prennent en effet plus de temps. »

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<< Avec l'assurance revenu garanti, nous voulons avant tout rassurer nos collaborateurs.>>

Récemment, l'université a souscrit une assurance revenu garanti pour ses chercheurs (plus de 900 personnes). Quelle importance revêt cette couverture aux yeux de vos collaborateurs ?

​« Notre postulat de départ est que personne ne choisit d'être malade, et certainement pas pour une longue durée. Nos 900 chercheurs sont animés par leur passion, leurs recherches et leur curiosité. Pour eux, toute maladie, toute absence est très ennuyante. Par ailleurs, il n'est jamais évident d'interrompre ses recherches, a fortiori si elles impliquent d'autres personnes. Les chercheurs ont souvent un domaine d'expertise très spécifique : il n'est donc pas évident de trouver rapidement un remplaçant. À cela s'ajoute la pression exercée par celles et ceux qui financent la recherche, par le biais de projets avec des agences externes, des gouvernements... Ces projets ont des échéances fixes et cela suscite beaucoup de stress.

Certes, la sécurité sociale belge offre un bon filet de sécurité. Nous avons d'ailleurs pu le constater pendant la pandémie. Les travailleurs de la santé ont également été soumis à une forte pression. Mais avec l'assurance revenu garanti, nous voulons avant tout rassurer nos collaborateurs. S'ils tombent malades pour une longue période, leur pouvoir d'achat n'en souffrira pas et ils pourront prendre suffisamment de temps pour se reposer, reprendre des forces et, à terme, reprendre le travail pour repousser les limites des connaissances. Au final, c'est ce qu'ils font jour après jour, dans l'intérêt de notre société. »


Rassurer vos collaborateurs : une belle formulation. Cet avantage permet-il également de retenir et d'attirer des chercheurs scientifiques de qualité ?

​« Nous n'avons aucune certitude à ce niveau... mais nous l'espérons, bien entendu. Il n'est pas évident de dire pourquoi des personnes choisissent notre université, y compris au niveau international, et pourquoi elles y restent. J'aime comparer l'université à un écosystème : il y a beaucoup de diversité, pas de 'one size fits all'.  

Nous sommes sûrs d'une chose : l'autonomie dans l'exécution des tâches, tant pour les chercheurs que pour les non-chercheurs, est primordiale pour la satisfaction au travail. 

La war for talent fait actuellement rage dans tous les secteurs de la société. C'est pourquoi nous pensons qu'il est important de proposer cette garantie complémentaire. Nous montrons de la sorte que nous sommes derrière nos collaborateurs dans les moments difficiles, et cela les rassure, oui. Pour les jeunes chercheurs, cette protection est cruciale, certainement s'ils ont un ou une partenaire ou des enfants. Nous pensons donc que cette couverture joue un rôle, mais nous ne pouvons pas prouver de manière absolue qu'il s'agit d'un facteur décisif. »

My Global Benefits, un aperçu de toutes les garanties à tout moment
Grâce à leur assurance Income Care et à toutes les autres couvertures que vous avez souscrites pour eux, vos collaborateurs peuvent dormir
sur leurs deux oreilles. Et la plateforme en ligne My Global Benefits leur permet de consulter leurs garanties, transmettre leurs frais et bien plus encore !


Nous sommes heureux de l'apprendre et de voir que l'université ait de nouveau choisi notre assurance Income Care. Cette formule offre-t-elle des avantages uniques qui vous ont convaincu de choisir AG ?

« Nous connaissions déjà AG via l'assurance revenu garanti que nous avions souscrite pour notre personnel administratif. Nous en sommes très satisfaits. C'est pourquoi nous avons voulu l'offrir à davantage de nos collaborateurs. L'accompagnement par des parties externes que vous fournissez pour les troubles psychosociaux est certainement intéressante. Je suis très curieux de voir ce que cela va donner. 

Nous espérons également pouvoir collaborer davantage avec vous à l'avenir sur l'aspect préventif de la politique de bien-être. Après tout, chaque absence est une absence de trop. Tout d'abord pour le travailleur et son entourage, sa famille, mais bien sûr aussi pour l'université et indirectement pour la société. En fin de compte, c'est pour cela que nous procédons de la sorte. En tant qu'université, nous voulons d'une part repousser les frontières de la connaissance et d'autre part transmettre ces connaissances aux jeunes générations. Éduquer et préparer nos jeunes à leurs futures carrières et ainsi construire un monde meilleur et plus durable. Un monde dans lequel les valeurs humanistes occupent une place centrale. »

Le saviez-vous déjà ?
La Commission communautaire flamande a également souscrit ce mois-ci une assurance Income Care chez AG pour tous ses employés contractuels. « Avec cette assurance, nous renforçons l'aspect de la prise en charge du personnel au sein de la politique RH de la COCON », explique le ministre bruxellois Sven Gatz. Lire le communiqué de presse complet (uniquement disponible en néerlandais).


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