
Publié le 27-03-2019
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Les travailleurs veulent un ‘caring employer’ en cas d’incapacité de travail
Dans notre dernier article, vous avez découvert que les travailleurs surestiment l’intervention légale en cas d’incapacité de travail. Aujourd’hui, vous constaterez que cette question les inquiète, à raison. Heureusement, vous pouvez changer la donne. Et en retirer quelque chose au passage. Comment ? Découvrez-le dans ce troisième article de notre série consacrée à l’étude menée en collaboration avec la Vlerick Business School sur l’incapacité de travail chez les salariés.
Dans notre dernier article, vous avez découvert que les travailleurs surestiment l’intervention légale en cas d’incapacité de travail. Aujourd’hui, vous constaterez que cette question les inquiète, à raison. Heureusement, vous pouvez changer la donne. Et en retirer quelque chose au passage. Comment ? Découvrez-le dans ce troisième article de notre série consacrée à l’étude menée en collaboration avec la Vlerick Business School sur l’incapacité de travail chez les salariés.
En résumé, les principaux messages à retenir de cet article :
- 1 travailleur sur 3 redoute des problèmes financiers en cas d’incapacité de travail
- Une protection supplémentaire via l’employeur est fortement appréciée
- 94 % des sondés souhaitent davantage de budget pour le revenu garanti
1 travailleur sur 3 s’attend à des problèmes financiers en cas d’incapacité de travail
Dans notre dernier article, vous avez pu constater que l’intervention légale en cas d’incapacité de travail est souvent surestimée (ce que vous pouvez tester directement via un
outil de simulation très pratique). Lorsqu’on leur montre les chiffres exacts de l’outil,
pas moins de 8 personnes sur 10 s’attendent à une baisse de leur niveau de vie. 1 sur 3 craint même de devoir faire face à de graves problèmes financiers. Ce groupe à risque se compose essentiellement de travailleurs dont le salaire mensuel est inférieur au plafond INAMI de 3.633 euros.
Le professeur Xavier Baeten tire la sonnette d’alarme : l’épargne de ces travailleurs n’est vraisemblablement pas suffisante pour compenser un éventuel coup du sort. «
Pour nombre d’entre eux, perdre quelques centaines d’euros sur un salaire net d’environ 2.000 euros a de quoi faire peur. Ils devraient continuer à assumer tous les coûts fixes, auxquels s’ajoutent généralement d’autres frais en cas de maladie par exemple. Pour faire simple : les dépenses augmentent alors que les rentrées diminuent. »
Une protection complémentaire via l’employeur est fortement appréciée
Il n’est donc guère surprenant de constater que plus de 90 % des travailleurs apprécieraient fortement de voir leur employeur leur offrir une
assurance revenu garanti. Cette assurance complète l’indemnité légale en cas d’incapacité de travail via une rente mensuelle.
94 % souhaitent davantage de budget pour le revenu garanti
Nous avons demandé aux sondés de faire une estimation de leur salaire brut. En fonction de cette estimation, nous leur avons ensuite donné la possibilité de simuler la répartition d’un budget ‘Employee Benefits’.
La popularité de l’assurance revenu garanti saute immédiatement aux yeux : les personnes interrogées y consacreraient 29 % de leur budget EB. Les chiffres montrent que 20 % suffisent pour financer une bonne couverture revenu garanti.
Au total, 94 % des répondants ont choisi de consacrer une partie du budget au revenu garanti. Cette couverture revêt donc la même importance que d’autres avantages ‘traditionnels’ comme une assurance hospitalisation ou une pension complémentaire via l’employeur. Selon le professeur Xavier Baeten, ces chiffres remarquables offrent d’intéressantes opportunités aux employeurs.
« L’étude montre que les travailleurs surestiment l’indemnité légale qu’ils percevraient en cas d’incapacité de travail et pensent qu’ils devront faire des concessions quant à leur niveau de vie s’il devait leur arriver quelque chose. Sachant qu’à peine 40 % des travailleurs interrogés disposent d’une assurance revenu garanti, il reste encore du potentiel pour les employeurs qui souhaitent être des ‘caring employers’ pour leurs collaborateurs. »
En collaboration avec AG Insurance, le professeur Xavier Baeten de la Vlerick Business School a dressé un état des lieux de l’incapacité de travail en Belgique. Découvrez dès à présent les résultats généraux.
Dans cette série de 4 articles, nous analysons plus en profondeur les résultats de l’enquête.
Pour les lire ou les relire :
- Article 1: Incapacité de travail en Belgique : des chiffres alarmants
- Article 2: Vos travailleurs surestiment la sécurité sociale en cas d’incapacité de travail
Fin avril, nous vous enverrons le dernier article et vous ferons profiter d’un accès exclusif à l’intégralité de l’étude.
L’enquête de Vlerick vous intéresse ? Ou vous aimeriez en savoir plus sur l’assurance ‘revenu garanti’ liée à l’activité professionnelle ? Contactez-nous via le bouton vert. Nous nous ferons un plaisir de vous donner de plus amples explications sur l’enquête ou nous étudierons comment vous offrir un soutien optimal grâce à notre expertise.